2 secondes chrono sample. Réplique culte sonore extraite de la pièce de théâtre Le Malade imaginaire.
Vous pouvez écouter cette réplique à 01:13:26.600 dans la version Radio (1964) de la pièce de théâtre.
Dialogue complet
[...]
- Sur la pensée, mon frère, de me donner un gendre tel qu'il me faut.
- Ce n'est point là, mon frère, le fait de votre fille, et il se présente un parti plus sortable pour elle.
- Oui, mais celui-ci, mon frère est plus sortable pour moi.
- Mais le mari qu'elle doit prendre doit-il être, mon frère, ou pour elle, ou pour vous?
- Il doit être, mon frère, et pour elle, et pour moi, et je veux mettre dans ma famille les gens dont j'ai besoin.
- Par cette raison-là, si votre petite était grande, vous lui donneriez en mariage un apothicaire?
- Pourquoi non?
- Est-il possible que vous serez toujours embéguiné de vos apothicaires et de vos médecins, et que vous vouliez être malade en dépit des gens et de la nature?
- Comment l'entendez-vous, mon frère?
- J'entends, mon frère, que je ne vois point d'homme qui soit moins malade que vous, et que je ne demanderais point une meilleure constitution que la vôtre.
- Une grande marque que vous vous portez bien, et que vous avez un corps parfaitement bien composé.
- C'est qu'avec tous les soins que vous avez pris, vous n'avez pu parvenir encore à gâter la bonté de votre tempérament, et que vous n'êtes point crevé de toutes les médecines qu'on vous a fait prendre.
- Mais savez-vous, mon frère, que c'est cela qui me conserve, et que Monsieur Purgon dit que je succomberais, s'il était seulement trois jours sans prendre soin de moi?
[...]
Les meilleures phrases du film